anti-Aufklärung
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Editions
 
 

Die Metamorphosen des Olivier Nourisson

Monographie

Texte de Rahel Puffert

Traduit de l'allemand par Timothée Nay

octobre 2018

 

ISBN : 9-791095-818021 / 72 pages / 10€

 
Architecture & Poésie N°5 hiver-printemps 2019

 

Rédaction : Arnaud Elfort, Vladimir Palibrk, Filomena Borecka, Audrey Dewet, Julie Caron, Olivier Nourisson, Megane Baranovski, Thierry Rat, The Gertrud Bing Band, Gwladys Lecuff, Frédéric Déotte Beghdali, Etienne Mortain, Dominique Forest, Benjamin Bruneau.

 

 

 

 

 

ISSN : 2552-320X-5 / 142 pages / 18€

 
Architecture & Poésie N°4 printemps-été 2018

 

Rédaction : Frédéric Déotte, Joachim Clémence, Frédéric Danos, Simon Benita, Thierry Rat, Ariel Quapin, Pierre Masseau, Sophia Djitli, Olivier Nourisson, Benjamin Renter, hotu, Erica Zingano, PES, Baptiste Aumaitre, Anonymes.

 

 

 

 

 

ISSN : 2552-320X-4 / 172 pages / 18€

 
 
Architecture & Poésie N°3 automne-hiver 2017
Rédaction : Mikki Muhr, Marie-Christine Loriers, Erica Zingano, La Personne SVG, Benjamin Renter, Romaric Sobac, Cléo Tabakian, James Graham, Le Comité de Planification du Sagouinat, Nora Paillieux, Odile Plou, Valentina Traänova, Joachim Clémence, Benjamin Bruneau, ArtAnalysis Edition, Jan Middelbos, Angela Paez, Gwladys Le Cuff, Frédéric Déotte, Olivier Nourisson, Dominique Forest, Linda Bilda, PES.

 

 

ISSN : 2552-320X-3 / 210 pages / 18€

 
Architecture & Poésie N°2 printemps-été 2017

 

Rédaction : Frédéric Déotte, Jean Recoura, Sophia Djitli, Olivier Nourisson, Zyplox, Dominique Forest, Kyra Revenko, Linda Bilda, PES, Timothée Nay, Anonymes, Brigitte Goffart, Thomas Rodriguez.

 

 

 

 

 

ISSN : 2552-320X-2 / 160 pages / 14€

 
Architecture & Poésie N°1 hiver-printemps 2017

Rédaction : Prune Bécheau, Marion Breton, Joachim Clémence, Wim Cuyvers, Fréderic Danos, ArtAnalysis, Antoine Hummet, Eric Lombard, Philipp Rab, Thierry Rat, Romaric Sobac, Cléo Tabakian, Frédéric Déotte, Jean Recoura, Olivier Nourisson, Linda Bilda.

Edito : Architecture & Poésie est une revue semestrielle qui donne place et visibilité à des travaux ou recherches en cours, engagés par des personnes seules ou réunies en collectif, touchant à l'urbanisme, aux sciences sociales, à l'art.
Elles n'ont rien à vendre, sont spontanément hostiles au fétichisme de la marchandise et de l'objet, elles se situent donc aux antipodes de l'art contemporain.
Architecture & Poésie a toutefois à voir avec l'espace : des espaces à investir ou réinvestir, des espaces ou des terrains de jeux expérimentaux où l'on pourrait percer des creux.
Percer des creux à la façon dont les poètes, les enfants et les fous inventent des règles tacites, se permettent des trouées dans le langage, des zones de faveur et de refuge, des ornières où bon nombre d'entre nous ont déjà appris à se retrouver en dehors du pragmatisme technocratique dominant, écrasant et asphyxiant.

ISSN : 2552-320X-1 / 168 pages / 14€

 
FASHION GARAGE, the dark side of fashion
 
Format à l'Italienne 21x30 cm 456 pages
 
1er édition : décembre 2015

2eme édition : janvier 2017

 

 

Harmlosigkeit der Kunst

Von Warhol bis Damien Hirst, von Courbet bis Claire Fontaine, von Toni Negri bis zur Biennale von Venedig ... eine Analyse der Verführungsspiele und der Entschärfungsmechanismen der Angriffsfähigkeit der Kunst.

112 pages, octobre 2014

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment j'ai arrêté de danser

" Je rentre dans un espace qui ressemble à un loft en placo, une illusion d'une vie réussie, de vieux quadras et jeune quinquas me sourient, j'ai l'impression d'être en bonne compagnie, on se présente : artiste, psychologue, architecte, photographe, nous sommes apparemment dans l’antichambre du Ministère de la Culture, ici les humbles côtoient les modestes, presque gênés d’être devenus des honnêtes hommes, on ne cache pas ses origines ouvrières, d’avoir accédé aux écoles d’arts à une époque où les usines se transformaient comme par magie en centre d’art, je suis au centre de l’hémisphère d’une génération biberonnée de quelques décennies de politique culturelle sirupeuse, comment peut-on se défaire de ce bon sirop qui nous colle et nous va si bien, nos parents restés en province seront fiers de nous, nous sommes Paris ! Je pense à Alain Corbin qui parle de l'exode des paysans du XIXème siècle, qui montent à la capitale pour devenir ouvriers, non ! Rien n'a changé en ce début de XXIème, nous sommes juste passés de l'ouvrier à l’acteur culturel avec un bel habit du dimanche qu'on nous à donné sans rien nous demander, on parle des résultats des dernières élections municipales, comment on a voté dès le premier tour PS plutôt que Front de Gauche pour voter « utile », on s'indigne des résultats du FN, on parle beaucoup de politique mais surtout de soi, comment peut-on faire autrement après 10 ou 15 ans de psychanalyse ? Je pars vers la piste de danse, une poignée de trentenaires observent entre admiration et dégoût leur aîné se débattre sous des accidents stroboscopiques, on passe Sabotage des Beastie Boys, j'ai beaucoup dansé sur ce hit, mais ce soir, j'ai comme les jambes coupées. " 96 pages, mai 2014
 

Wie ich mit dem Tanzen aufgehört habe

"„Ich betrete einen Raum, der einem Loft aus Gipskartonplatten ähnelt, Illusion eines gelungenen Lebens, alte Vierziger und junge Fünfziger lächeln mich an, ich habe das Gefühl in guter Gesellschaft zu sein, wir stellen uns einander vor : ein Künstler, ein Psychologe, ein Architekt, ein Fotograf, wir sind hier offenbar im Vorzimmer der Kulturbehörde, hier verkehren die Demütigen mit den Bescheidenen, fast verlegen darüber, dass sie es zu Etwas gebracht haben, die Herkunft aus der Arbeiterklasse wird nicht vertuscht, und auch nicht, dass man zu der Zeit an Kunsthochschulen zugelassen wurde, als die Fabriken sich wie durch Zauberhand in Kunstzentren verwandelten, ich befinde mich inmitten der Hemisphäre einer Generation, die seit ein paar Jahrzehnten an der Flasche einer sirupartigen Kulturpolitik nuckelt, wie soll man von diesem klebrig-süssen Saft, der uns so gut tut, loskommen, unsere Eltern in der Provinz werden stolz auf uns sein, wir sind ja in der Großstadt ! Ich denke an Alain Corbin der vom Auszug der Bauern berichtet, die im neunzehnten Jahrhundert in die Großstadt strömen, um dort Arbeiter zu werden, nein! da hat sich gar nichts geändert in diesem beginnenden einundzwanzigsten Jahrhundert, aus den Arbeitern sind Kulturakteure geworden, in Sonntagstracht, die man uns unbefragt geschenkt hat, man spricht über die Wahlergebnisse der letzten Stadtwahl und dass man schon im ersten Wahlgang „strategisch“ gewählt hat, also die SPD und nicht die Linksparteien, man entrüstet sich über die Wahlergebnisse der Rechtsradikalen, man spricht viel über Politik, aber vor allem über sich, wie sollte das auch anders gehen nach zehn bis fünfzehn Jahren Psychoanalyse ? Ich drifte ab Richtung Tanzfläche, ein paar Dreissigjährige beobachten halb bewundernd, halb angeekelt ihren älteren Bruder, der im Stroboskop verzerrt zuckt, es läuft Sabotage von den Beastie Boys, ich habe viel auf diesen Hit getanzt, aber heute Abend werden mir die Knie weich.“ 96 pages, mai 2014
 

Le petit miasme et le Grand Paris

"... la rutilante voiture électrique glisse silencieusement, dans l'allée longeant une façade octogénaire au béton fissuré, la portière avant gauche de la boîte à savon arbore fièrement son armoirie, un logo ressemblant à une touche de clavier d'ordinateur, aux couleurs mi-ton et mièvres, suivi de lettres capitales, dans une typographie simple et nette, nous informe sur le pedigree de ce messager "Conseil Général des Hauts-de-Seine", j'ai le sentiment que les ennuis commencent, une femme la cinquantaine, belle, élégante, de droite ? Pas forcément ! bourgeoise ? bien sûr ! s'extirpe de sa capsule insonorisée, en faisant voler son sac en bandoulière, frappé du sceau du "Grand Paris". Un rat, gros comme un chat, ignorant que ses jours étaient comptés, passe à 50 cm derrière ses talons de chez LOEWE. Une poignée de main empressée m’est adressée, suivie de : "Laurence D... CG92". Un peu sonné et refroidi par le numéro de plaque d'immatriculation, je lui emboîte le pas, "Olivier N..., La Générale en Manufacture, Résident Permanent". Les présentations faites, elle s’étonne joyeusement de trouver des artistes debout à 9 heures, me vantant le pied matinal des gens du bâtiment, je lui fais remarquer que j'ai travaillé 10 ans dans le bâtiment et que je me lève à 7 heures du matin.  Je la sens troublée, par une combinaison impossible. À partir de ce moment-là, elle ne pourra plus s’adresser à moi comme à quelqu'un de sa famille ; en 2 secondes, je suis devenu, pour elle, un étranger..."

110 pages, mai 2014

 

 

Pourquoi l'insurrection ne vient-elle pas ?

« À l'entrée du DARTY, après la porte vitrée automatique, un rectangle géant noir nous fait barrage. Un cartel nous informe sur l'identité de l’objet : TV LED Lg 84LM960V 4K UHD/14 999 € /Ecran de 213 cm – ULTRA HAUTE DEFINITION/Rétro éclairage LED Edge Local Dimming/Technologie 200Hz (MCI 1000Hz)/Processeur Dual Core Smart TV/Wifi intégré/Télécommande Voice Magic. En un éclair, surgit du miroir sombre un jet de couleur protéiforme. Nous sommes maintenant à bord d’un planeur qui survole une forêt amazonienne d'une netteté vertigineuse. Notre corps est littéralement projeté hors du décor fade du DARTY. Nous percevons dans les branchages une colonie de singes sautant agilement d’arbre en arbre. Nous suivons cette tribu. Nous sommes un des leurs. Nous ne touchons plus sol. Un fondu-enchaîné nous réveille à peine pour nous faire atterrir en plein milieu du carnaval de Rio. Nous fondons comme une glace au soleil dans une foule multiple. L’interruption brutale de l’image fait effondrer le sol sous nos pieds, nous laissant ainsi seul face à notre reflet dans le miroir sombre du plasma. Notre regard post-hypnose tombe lentement vers le coin gauche, s’arrête sur le prix : 14999€. 14999€, un crédit sur 5 ans, 1 an de travail au SMIC, 1 ans de travail pour vivre virtuellement la multitude, un sacrifice pour une vie virtuelle de rêve, un devenir Linda Montag dans Fahrenheit 451,… »

140 pages, mars 2014

 

 

 

L’Art sous domination

En 1972 dans " Le Droit à la ville, II - Espace et politique ", le sociologue et philosophe Henri Lefebvre, nous parlait d'une ville desséchée et vidée de vie, fragmentée par une technocratie aux ordres du financement et de la production privés. N'assistons-nous pas aujourd'hui dans le champ de l'art au même phénomène ? l'artiste ne serait-il pas devenu l'esclave d'un système d'échange argent contre forme ? quelle crédibilité apporter à des oeuvres se prétendant politiques en sachant qu'elles ne sont que le produit du seul système ? Pourquoi artistes et institutions publiques font-elles mine de ne rien voir? dans un tel marché, le divorce de ce ménage est-il encore possible ?

112 pages, janvier 2014

 

 

 

 

 

 

Art under domination

In 1972, in Le Droit à la ville, II - Espace et politique, sociologist and philosopher Henri Lefebvre wrote of a fossilized city, emptied of life and fragmented by a technocracy under the dictates of private finance and production. Is this not what we are seeing today in the art world? Have artists not become slaves to a system of money-for-form exchange? What credibility can we give works that claim to be political, knowing that they are only the product of the system? Why do artists and public institutions pretend not to see anything? Having come this far, is an end to the complicity between artists and market still possible?

112 pages, janvier 2014

 

 

 

 

 

 

L'inoffensivité de l'art

De Warhol à Damien Hirst, de Courbet à Claire Fontaine, de Toni Negri à la Biennale de Venise, analyse des jeux de séduction et des mécanismes de désamorcement de l'offensivité de l'art.

122 pages, septembre 2013

 

 

 

 

 

 

 

From EPCOT to CalArts A utopia fulfilled

"In the late 1950s, Walt Disney dreamed of building a city called "EPCOT", for Experimental Prototype Community of Tomorrow. "It will be a planned, controlled community, a showcase for American industry and research, schools, cultural and educational opportunities. In EPCOT there will be no slum areas because we won't let them develop... There will be no retirees; everyone must be employed." The city as he imagined it was never built. On the other hand, he worked for over ten years on a less ambitious project which was carried out, and still exists today: a powerful, influential art school called "CalArts". Disney described it as follows. "What young artists need is a school where they can learn a variety of skills, a place where there is cross-pollination. The remarkable thing that’s taking place in almost every field of endeavor is an accelerating rate of dynamic growth and change. The arts, which have historically symbolized the advance of human progress, must match this growth if they are going to maintain their value in and influence on society. We want people with talent. That will be the one factor in getting into CalArts. If I can help provide a place to develop the talent of the future, I think I will have accomplished something".

98 pages, septembre 2013

 

 

 

 

The Inoffensiveness of Art

From Warhol to Damien Hirst, from Courbet to Claire Fontaine, from Toni Negri to the Venice Biennale, an analysis of the mechanisms for defusing art's offensiveness and the games of seduction it entails.

120 pages, juin 2013

 

 

 

 

 

 

 

 
 

d'EPCOT à CalArts

"À la fin des années 50, Walt Disney, envisage la construction d'une ville nommée, "EPCOT", acronyme de Experimental Prototype Community Of Tomorrow. "Ce sera une communauté planifiée et contrôlée, une vitrine de l'industrie, de la recherche et des écoles américaines et des offres d'opportunité nouvelles pour la culture et l'éducation. Dans EPCOT, il n'y aura aucun ghetto parce que nous ne les laisserons pas se développer, Il n'y aura aucun retraité ; chacun devra être employé." La cité ne verra jamais le jour tel qu'il l'avait pensée. Il travaillait en revanche depuis plus de 10 ans à un projet moins ambitieux, mais qui sera lui réalisé et qui perdure encore aujourd'hui : une puissante et influente école d'art "CalArts"qui selon lui sera "une école où les jeunes artistes pourront apprendre des compétences variées, un endroit où il y aura pollinisation croisée. La chose remarquable qui a lieu dans presque tous les domaines d'activité est une accélération du rythme de croissance. L’art, qui a toujours symbolisé l'avance du progrès humain, doit correspondre à cette croissance si elle veut conserver sa valeur et son influence sur la société. Nous ne voulons que des gens de talent. Ce sera le seul facteur pour entrer à CalArts. Si je peux aider à fournir un endroit pour développer les talents de l'avenir, je pense que j'aurai accompli quelque chose. »

92 pages, mars 2013

 

 

Warum kommt der Aufstand nicht?

»Am Eingang von SATURN nach der automatischen Glastür versperrt uns ein überdimensionales Rechteck den Weg. Ein Infoschild gibt uns Angaben zum Gegenstand: TV LED Lg 84LM960V 4K UHD/14 999 € /Ecran de 213 cm – ULTRA HAUTE DEFINITION/Rétro éclairage LED Edge Local Dimming/Technologie 200Hz (MCI 1000Hz)/Processeur Dual Core Smart TV/Wifi intégré/Télécommande Voice Magic. Blitzartig springt aus dem dunklen Spiegel ein polymorpher Farbstrahl. Jetzt sind wir an Bord eines Segelflugzeugs, das über einen Amazonas von schwindelerregender Bildschärfe gleitet. Unser Körper ist buchstäblich aus dem nichtssagenden Dekor des SATURN geschleudert worden. In den Ästen erblicken wir eine Affenkolonie, die Tiere springen gewandt von einem Baum zum anderen. Wir folgen der Truppe. Wir sind dabei. Wir berühren den Boden nicht mehr. Eine Überblendung weckt uns kaum und lässt uns mitten im Karneval von Rio landen. Wir schmelzen wie Eis in der Sonne mitten in der bunten Menge. Der plötzliche Abbruch der Bilder zieht den Boden unter unseren Füßen weg, nun stehen wir einsam vor unserem Widerschein im dunklen Spiegel des Plasmabildschirm. Unser Post-Hypnose Blick fällt langsam auf das linke Eck, bleibt beim Preis stehen: 14999€. 14999€, ein Fünfjahreskredit, ein Jahr arbeiten für den Mindestlohn, ein Jahr arbeiten für ein Scheinleben in der Vielfalt, ein Opfer für ein Scheintraumleben werden wir wie Linda Montag in Fahrenheit 451,…«

118 pages, mars 2013

 

Harmlosigkeit der Kunst

Von Warhol bis Damien Hirst, von Courbet bis Claire Fontaine, von Toni Negri bis zur Biennale von Venedig ... eine Analyse der Verführungsspiele und der Entschärfungsmechanismen der Angriffsfähigkeit der Kunst.

122 pages, janvier 2013

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

Proto-anti-Aufklärung Editions (1989-2012)

 

 

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